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Communiquer à tout prix

29 mai 2007

François Hollande sur le front...

François Hollande a appelé les membres du parti socialiste auquel il appartient à "la combativité" en vue des législatives prochaines. Cette sémantique de la bataille, du conflit, de la riposte a marqué profondément l'ensemble de cette année 2007 d'un point de vue politique. La politique est en effet aujourd'hui de plus en plus considérée comme un champ de bataille où l'on cherche à faire valoir ses idéaux par l'usage de la joute oratoire ou en entretenant certaines alliances. La métaphore de la bataille paraît de circonstance: on y retrouve l'un en face de l'autre deux groupes antagonistes que sont les partis; leurs armes? même si elles sont virtuelles, elles ne sont pas pour autant inoffensives et sont constituées de tout un arsenal de techniques oratoires sophistiquées qui vont de la simple contre-argumentation au démolissage sévère de la pensée de l'adversaire.
Faire sa place en politique n'est pas chose aisée. Ce monde est une véritable jungle où il nécessite d'être constamment au "top" sous peine de se faire rapidement évincer. En politique, il y a des gagnants et des perdants ainsi que des perdants qui s'accrochent et reprennent sans relâche le combat, à l'image de François Hollande qui, fort de la défaite de son parti aux présidentielles, n'a de cesse de remettre l'ouvrage sur le métier en vue des législatives.
Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé...

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24 mai 2007

Les relations étroites du président Nicolas Sarkozy avec le monde des médias inquiètent...

La gauche accuse Nicolas Sarkosy de "pratiques berlusconiennes" suite notamment à la nomination d'un proche du président, Laurent Jolly, au sein du groupe Bouygues (groupe industriel s'occupant notamment des télécommunications et des médias). Certaines personnalités affirment déjà craindre pour la démocratie et le mot de propagande se dessine déjà de manière assez précise sur certaines lèvres. La proximité entretenue par le nouveau président avec la sphère médiatique n'est pas nouvelle. Plus largement, la question du copinage des politiques avec le média est un thème délicat. Les extrêmes de l'histoire nous rappellent combien l'information de masse peut être sujette à la manipulation conduisant le citoyen à se trouver profondément duper par les médias.
La crise de confiance en les médias est belle et bien réelle quand on voit les affiliations, les relations qui se tissent de plus en plus étroites entre politiques et sphère médiatique. Les valeurs fondamentales de la démocratie sont remises en cause par ce genre de pratiques au sein d'organisations censées justement promouvoir la liberté de parole et d'opinion. Ce point de vue est peut-être quelque peu extrême mais il met en perspective certaines ambiguïtés inhérentes aux gouvernements se revendiquant pro-démocratique.

22 mai 2007

Sarko passe la pommade à Poutine...

Selon le porte-parole de l'Elysée, Nicolas Sarkozy "se réjouit d'avoir avec M. Poutine un dialogue franc, confiant et régulier" et il a surrenchéri en ajoutant qu' "il était un homme avec qui on pouvait parler". Le président français a par ailleurs témoigné "de l'importance qu'il attachait au maintien de relations privilégiées entre les deux pays". Sarko aurait-il bientôt un service urgent à réclamer à Poutine pour l'entretenir de la sorte de si bons sentiments? Plus sérieusement, le discours diplomatique des politiques a ce quelque chose de pompeux, de répétitif au possible, avec ces discours préfabriqués qui assurent toujours des bonnes prédispositions d'un pays vis-à-vis de l'autre et réciproquement. Néanmoins, je comprends bien que ces propos ont leur importance dans la diplomatie entre les pays et qu'ils entretiennent des relations qui prennent leur origine déjà dans l'histoire des peuples : cf. la Sainte-Alliance, le pacte germano-soviétique, etc.
C'est le côté solennel, cérémonial des propos, utilisant toujours les même consonnances qui me fait moquer gentiment de ces échanges politiques. Ce discours de façade possèdera cependant toujours quelque chose de dérangeant dans la lecture qu'on peut réaliser des discours d'une personnalité publique...

22 mai 2007

Ségolène changerait son fusil d'épaule?

Ségolène a affirmé lundi à Poitier se montrer satisfaite des premières mesures entamées par le nouveau président de la République Nicolas sarkozy. Ces premiers actes rendraient "hommage à bien des volets de mon pacte présidentiel" selon ses dires. De là à conclure que les antagonismes gauche-droite n'ont plus lieu d'être, cela apparaît comme exagéré. Cependant, il constitue une de ces rares occasions où un parti acquiesce aux agissements de l'adversaires. Ces signes méritent d'être relevés car ils témoignent d'un besoin idéaliste (mais on peut rêver) de faire évoluer le débat au-delà des querelles stériles de parti gauche-droite. La politique de nos présidents ou conseillers d'état ne devrait-elle pas à quelque part s'affranchir de cette dichotomie pour travailler sur d'autres bases? Je ne prétends pas avoir la solution à ce débat mais la lutte farouche entre la droite et la gauche pour les législatives de juin m'interpellent précisément sur ce problème. Cette guerre ouverte des partis pour briguer le plus de sièges en juin m'apapraît comme une grosse farce. Mais où se trouve l'intérêt du peuple dans tout cette mascarade politique, dans cet univers ou chacun nous donne souvent l'impression de poursuivre plus ses propres intérêts personnels en termes de titres et de reconnaissance que de véritablement chercher à défendre ses idées politiques. La politique ne serait-elle qu'un fruit véreux sans espérance de renouveau et de saine régénerescence?

19 mai 2007

Nomination des ministres et des secrétaires d'Etat

On connaît désormais les noms des 15 ministres du gouvernement de François Fillon. Le principe de la parité entre hommes et femmes a été largement respecté dans cette nomination car on compte désormais à la charge des affaires ministérielles sept femmes ministres pour 8 hommes. Parmi ceux-xi, on dénombre une majorité de représentants de l'UMP. Comme principal représentant de la gauche, l'ancien ministre socialiste et fondateur de Médecins sans frontières Bernard Kouchner a été nommé comme ministre des affaires étrangères et européennes. Ce dernier s'est beaucoup investi tout au long de sa carrière dans l'aide des pays défavorisés et est le cofondateur en 1971 de l'organisation humanitaire Médecins sans frontières. François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste a annoncé que Bernard Kouchner n'était "plus membre du parti socialiste"et que "la pseudo ouverture" du gouvernement de François Fillon "se résumait à une aventure individuelle, celle de Bernard Kouchner qui devient un ministre de plus dans un gouvernement de droite". Cette ségrégation droite-gauche bien illustrée par les propos de François Hollande n'est que le début d'une bataille qui va nous conduire au bras de fer final des législatives de juin. Il ne fait nul doute que le combat s'avère désormais féroce.

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18 mai 2007

Sarko à la rescousse d'Ingrid Betrancourt

Ingrid Betrancourt serait encore en vie. La nouvelle tombait hier dans la journée de la bouche d'un rescapé sous-officier de la police retenus depuis «huit ans, six mois et quinze jours» par les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Peu après cette nouvelle, le président Nicolas Sarkozy appelait son homologue colombien Alvaro Uribe. Il "a salué l'intention du président Uribe de libérer de nombreux prisonniers des FARC, tout en soulignant qu'il était déterminé à obtenir le retour d'Ingrid Betancourt" a rapporté le porte-parole de l'Elysée.

17 mai 2007

Nomination de François Fillon

François Fillon va succéder à Dominique de Villepin au poste de premier ministre. De la même manière que la victoire de Nicolas Sarkozy, la nomination du premier ministre n'aura pas été d'un grand suspense. Son nom courait déjà sur toutes les lèvres le soir même de l'élection du nouveau président. Dès vendredi sera connu la composition de son nouveau gouvernement.

En ce qui concerne le nouveau président, ce dernier semble se porter bien. Voici une photo le montrant en train de revenir de son jogging quotidien. Nicolas Sarkozy semble d'avis avec le proverbe "un esprit sain dans un corps sain" (pour les latinistes en herbe: mens sana in corpore sane):

070517150821

16 mai 2007

Une cérémonie léchée...

A l'heure où je vous parle, on peut désormais affirmer que Nicolas Sarkozy est le nouveau président français. La passation de pouvoir s'est passée ce matin à 11h lors d'une cérémonie très codifiée. C'est un Chirac ému qui a été raccompagné à la porte de l'Elysée après douze années passées à la tête de la République. L'ultime discours prononcé par Chirac fut à l'image des interventions officielles précédentes : un ton solennel et pompeux, un discours de façade affichant "une fierté du devoir accompli". Au vu de l'immobilisme qui a marqué la politique de l'ex-président Chirac, on peut en effet plutôt parler en termes de devoir que de véritable vocation...
A bon entendeur Nicolas!

15 mai 2007

Ce n'est qu'un au revoir Chirac...

C'est demain que le deuxième mandat du président français Jacques Chirac prend fin. Après un premier septennat (1995 à 2002), il est réélu pour cette fois-ci un quinquennat (2002-2005) après une élection haute couleur avec comme concurrent au deuxième tour Jean-Marie LePen qui sera finalement battu "à plat de coutûres". 
Jacques Chirac rend demain donc son bleu de travail pour le transmettre à son jeune novice Nicolas sarkozy. Certains disent déjà que c'est la fin d'une époque et le début d'une nouvelle ère politique avec une sortie de l'immobilisme conservateur qui a marqué la politique française de ces dernières années. Restons toutefois prudents et attendons les résultats avant d'avancer des spéculations à tout vent...
Le président Chirac va faire une ultime allocution présidentielle ce soir où il va probabalement faire la synthèse de ces douze ans passés aux commandes de la République et adresser quelques mots à son successeur. Dès sa retraite, jacques Chirac envisage de mettre sur pied sa propre fondation. Cependant, les affaires judiciaires dans lesquels il est accusé d'avoir trempé risquent très vite de le rattraper sitôt rendu sa cape présidentielle risquant de freiner quelque peu l'avancée de son projet.
La cérémonie officielle de passation de pouvoir aura lieu demain le 16 mai 2007.

15 mai 2007

La parution d'un livre sur Ségolène Royale et François Hollande fait couler beaucoup d'encre...

La parution d’un livre intitulé « La femme fatale » met en avant la thèse que la brouille entre François Hollande et Ségolène Royal aurait été un facteur décisif dans la menée de la campagne présidentielle de la candidate. Les journalistes à l’origine de cette publication se proposent de tirer un lien de causalité entre des éléments appartenant à la vie privée de la candidate et l’orientation donnée à sa vie politique. Les journalistes légitiment leur droit à publier ces informations sous le couvert de l’intérêt public des citoyens français à être mis au courant des coulisses de la campagne présidentielle de la candidate. Selon eux, l’affranchissement de Ségolène du Parti socialiste auquel elle appartient est à rechercher dans les traverses sentimentales vécues par la candidate.

L’éthique du journalisme est au centre de cette problématique : les journalistes dans le cas présent ont-ils violé les règles de base de déontologie protégeant la sphère privée et l’honneur des individus ? Le lien établi entre vie privée et vie politique de l’ex-candidate bénéficie-t-il de suffisamment de preuves pour être avancé de manière aussi péremptoire ? Si ce lien est avéré, il ne fait nul doute que l’intérêt du public de connaître ces informations est légitime du fait que, même si la vie privée d’un candidat n’intéresse à priori pas le citoyen, ce dernier a le droit d’en avoir connaissance lorsque cette vie privée interfère directement avec certains choix politiques. Afin de pouvoir avancer leurs thèses et lier vie privée et vie politique, les journalistes doivent avant tout recourir à des sources. Ces sources doivent être fiables, multiples et doivent pouvoir être recoupées. Ils doivent par ailleurs se méfier et ne pas alimenter certains propos ambigus invitant à la spéculation et aux inférences hasardeuses.

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